« Ce qui, peut-être, troublait le commissaire, c’était la méchanceté qu’il devinait derrière tous les faits et gestes de Fumal, car il s’était toujours refusé à croire à la méchanceté pure.
(…) Il semblait que c’était là le vice de Fumal : ruiner les autres, non seulement ceux qui se trouvaient sur son chemin ou qui lui portaient ombrage, mais ruiner n’importe qui, pour affirmer sa puissance, pour s’en persuader lui-même. »
(…) De son côté, Fumal ne faisait rien pour être aimé. Au contraire, on aurait dit qu’il avait un malin plaisir, une volupté secrète à provoquer la haine”.
- Simenon, Un échec de Maigret, Presses de la Cité, 1956.