L’APAOR est heureuse de vous inviter à sa journée psychanalytique hivernale à Lille :

Psychanalyse de familles

L’APAOR souligne l’extrême importance
de différencier la clinique du désir
de la clinique du traumatique.

De nombreux outils conceptuels nouveaux
apportés par Racamier et ses successeurs
bouleversent la conception du travail
psychanalytique, notamment celle de la
psychanalyse familiale.

La clinique du désir
est caractérisée par le fantasme, le refoulement, l’ambigüité,
l’ambivalence, le conflit intrapsychique et les scènes originaires
dont la scène primitive. C’est la clinique de l’œdipe, de la
névrose.
La clinique du traumatique
s’est énormément enrichie depuis les travaux de Racamier et de
ses successeurs. Elle fournit un éclairage efficace sur toutes les
pathologies narcissiques paradoxales : psychoses, perversions,
et somatoses.
Des notions innovantes comme l’incestualité et la meurtrialité
familiales, le transgénérationnel, la perversion narcissique et la
disqualification, l’autodésengendrement / auto-engendrement
de l’antœdipe, la paradoxalité et le renversement générationnel
ont pu être créées.

À côté des transferts œdipiens fantasmés de la clinique du
désir apparaissent des transferts antoedipiens souvent agis de
la clinique du traumatique. L’interprétation de ces derniers sera
possible lorsqu’ils seront transformés en fantasmes.
La forme initiale de ces transferts antoedipiens est celle du
paradoxe.
Avec le traumatique, nous nous trouvons dans le registre de la
compulsion de répétition, des fantasmes-non-fantasmes, fait
d’agissements dont les manipulations perverses, de convictions
délirantes, d’hallucinations ou bien encore de somatisations.
Cette nouvelle compréhension de la clinique du traumatique
inaugure une pratique nouvelle de la psychanalyse familiale.
Les psychanalyses familiales, qui seront présentées lors de
notre journée, ont été élaborées par le groupe de supervision de
Jean-Pierre Caillot à Lille.

Téléchargez le programme complet en cliquant ici.