Bhagavad-Gîtâ: destruction de la famille

37-38. Arjuna : « Bien qu’eux, aveuglés par la convoitise, ne voient nul pêché à détruire la famille, nul crime à combattre des amis pourquoi nous, n’aurions-nous pas la sagesse de reculer devant un tel péché, ô Janârdana, nous qui voyons, en la destruction de la famille, le mal ?

  1. La famille anéantie, ses traditions éternelles sont détruites ; dans l’effondrement des traditions, la famille entière est entraînée hors de la loi.
  2. Quand domine l’illégalité, ô Krishna, les femmes de la famille deviennent corrompues ; les femmes corrompues, ô Vârshneya, alors vient la confusion des varnas (castes).
  3. Cette confusion conduit à l’enfer les destructeurs de la famille, et la famille elle-même ; car les ancêtres, privés de pinda et de libations, périssent.
  4. Par ces méfaits des destructeurs de la famille, qui conduisent à la confusion des ordres, les lois éternelles de la race et la loi morale de la famille sont détruites.
  5. Et les hommes dont les mœurs familiales sont corrompues, ô Janârdana, vivent à jamais dans l’enfer. On nous l’a dit. »

 

La Bhagavad-Gîtâ

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