Benjamin : les masses devenues folles

« Un paradoxe étrange : les gens, quand ils agissent, n’ont à l’esprit que l’intérêt personnel le plus mesquin, mais dans le même temps sont plus que jamais déterminés, dans leur comportement, par l’instinct de masse. Et, plus que jamais, les instincts de masse sont frappés de démence, et devenus étrangers à la vie. »

Walter Benjamin, Le capitalisme comme religion, Payot et rivages, p. 71.

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