Giono : la beauté contre les machines

« Il n’est pas vrai que quoi que ce soit puisse progresser en allant de beauté en laideur. Il n’est pas vrai que nous n’ayons besoin que d’acier bien trempé, d’automobiles, de tracteurs, de frigidaires, d’éclairage électrique, d’autoroutes, de confort scientifique. Je sais que tous ces robots facilitent la vie, je m’en sers moi-même abondamment comme tout le monde. Mais l’homme a aussi besoin de confort spirituel. La beauté est la charpente de son âme. Sans elle, demain, il se suicidera dans les palais de sa vie automatique. »

Jean Giono, préface à Monuments et art de Haute-Provence, 1966.

Laisser un commentaire